Au-delà du visible | Collection Tandem

Des arbres, une forêt, un étang...Le photographe Mustapha Azeroual capture ce que l'œil ne peut voir, le sensible.Dans son atelier, tel un sculpteur ou un peintre, il utilise des matériaux anciens pour produire des œuvres offrant de nouveaux horizons au spectateur.

A propos

Synopsis

Des arbres, une forêt, un étang...Le photographe Mustapha Azeroual capture ce que l'œil ne peut voir, le sensible.Dans son atelier, tel un sculpteur ou un peintre, il utilise des matériaux anciens pour produire des œuvres offrant de nouveaux horizons au spectateur.

L'artiste

Mustapha Azeroual est né en 1979 à Tours (37).
Photographe, il vit et travaille à Paris et Casablanca.
Il est représenté par la galerie Binôme, Paris

Fiche technique

Réalisation	Jean-Marc Gosse
Image	Eric Genillier
Montage	Isabelle Pires
Musique originale	Jérôme Vassereau
Durée	05:38

Chronique

« Au-delà du visible », tel est le titre donné à ce film par le réalisateur Jean Marc Gosse, situant d’emblée le terrain d’investigation artistique choisi par le photographe Mustapha Azeroual. Si l’action du soleil et de la lumière est au fondement du visible, sa puissance agissante reste invisible en tant que telle.

C’est à cette source physique que l’artiste confronte les possibilités du médium photographique, en créant des œuvres issues de son action directe sur la matière. Avec sa série de « Monades », l’impact de la lumière fait ainsi apparaître des cibles aux couleurs phosphorescentes révélées par des coups de flash sur un papier émulsionné. Les pigments colorés deviennent les capteurs, et les révélateurs, des forces lumineuses en présence.

Bien que d’apparence abstraite, le processus déployé par Azeroual façonne en réalité une lumière qui nous entoure. En la filtrant, en l’absorbant sur un support sensible, il fait surgir tout un spectre de couleurs qui dépasse le domaine visible, (et que l’œil ébloui ne sait pas synthétiser par lui-même).

Ce sont ces expériences menées par l’artiste, à la limite de l’aveuglement, qu’évoque Jean Marc Gosse en prenant le parti de réaliser son film en images infra rouges. Les effets de saturation qui rythment la bande sonore contribuent également à exprimer ce franchissement des limites de nos sens, l’inaudible faisant écho à l’invisible.

Marguerite Pilven, critique d'art

Diplômée en philosophie et en histoire de l'art, Marguerite Pilven est critique d'art et commissaire d'exposition membre de l'AICA. Depuis 2015, son champ d’action s'est ouvert à l'écriture de textes de médiation et de communication pour différentes institutions (notices d'oeuvres, livrets d'expositions, textes de présentation de projets artistiques, de livres sur l'art et d'éditions de multiples...) En tant qu'attachée de presse, elle rédige et conçoit également des supports d’information, dans le domaine des arts visuels, qu'elle diffuse auprès de journalistes et de professionnels de l'art (critiques, commissaires, influenceurs...)